La production de bois résulte d’actes de gestion sylvicole qui permettent d’entretenir et valoriser le patrimoine forestier.
Photographies © Fréderic Glon / Giada Connestari
La forêt de Sourdun, située en Île-de-France a été exploitée depuis le Moyen-Âge. Elle fournissait alors le bois de chauffe destiné à la capitale. Ajourd’hui, cette forêt d’une surface de 740 hectares est gerée par l’Office National des Forêt qui assure la gestion des ressources sylvicoles. Chaque année, les forestiers évaluent le terrain et les arbres afin de choisir ceux qui seront destinés à la coupe et ceux à conserver, selon des critère sanitaires, environnementaux et commerciaux. Ensuite, ils marquent les arbres pour que le bucheron puisse les identifier clairement lors de l’exploitation. Cette opération, appellé “martelage”, est essentiel à la gestion d’un massif. Historiquement, la désignation se faisait à l’aide d’un marteau forestier, d’où son nom. A nos jours, l’empreinte du marteau de l’État est accompagné d’une signalisation aux couleur codifiés, qui permet de designer la destination des specimen. Ainsi, certain seront destinés à la coupe, d’autres à préserver la biodiversité et l’écosystème forestier.Un système informatisé permet enfin d’enregistrer les données relatives au terrain et à l’arbre (essence, cubage, qualité….) afin d’organiser la vente du bois.
Photographie © Fréderic Glon / Giada Connestari
Dans la forêt de Chinon et d’Orléans, deux de plus anciennes et vastes forêt domaniales de France, l’exploitation se réalise sur plusieurs décennie, voir plusieurs siècles. Ces forêts de chênes seculaires et de pins ont été géré par des générations de forestiers, de la jeune pousse à l’arbre adulte, afin de permettre la regeneration spontanée de la vegetation, toute en assurant la qualité du bois destiné à la vente. Aujourd’hui l’ONF pérennise cette gestion durable, grâce à des techniques d’exploitation voué à conserver la biodiversité par la création d’îlots naturels parmis les parcelles exploitées, la protection du sol, la sauvegarde de la faune et de la flore endémique. Ainsi, l’abattage de certains specimens est ajusté en raison des nichées d’oiseaux et des autres contraintes vouées au maintien de l’équilibre de l’écosystème forestier dans son intégralité.
Les responsables commerciaux de l’ONF proposent alors au sein d’un catalogue les parcels destinées à la vente et invitent les
differents acquéreurs à se rendre sur place pour évaluer la qualité du bois proposé. Catalogue dans lequel ils affichent le cubage théorique calculé par rapport à la destination de transformation de la matière (bois pour palette, chaufferie, menusierie…) ainsi que les prix de vente.
Après l’abattage, il controle le bon déroulement du chantier et vérifie le cubage réelle des fûts avec les bucherons : ainsi, la qualité du bois commercialisé et la pérennité des forêt sont assurées.